Ce mercredi et jeudi, à Neuvy-le-Roi, nous sommes dans l’entre-deux. Rassasiés de la marche de la veille, nous prenons position à la salle Armand Moisant et accueillons les stagiaires. Ielles sont six à venir à la rencontre de la créativité dans les chants traditionnels aujourd’hui. Six à relever le défi d’apprendre une dizaine de nouvelles compositions, lauréates du concours. Six à donner de leur voix sur les conseils de Geoffroy (Dudouit), Marie (Perrin) et Ophélie (Chapdelaine). L’ambiance réussit à être studieuse mais enjouée. Assis, debouts, statiques ou en mouvement, les corps deviennent sonores et s’amusent des paroles souvent cocasses de la Chanson Quéniot, de la rivalité entre Charlélie et Charles-Henri ou encore de la variation sur la célèbre chanson de marche :
Pied.
À pied,
Être à pied.
Mettre à pied ?
Ooooh, mettre à pied !
Île au maître à pied,
Qu’il omette Rapié.
Un kilomètre à pied ça use les souliers et les pieds [texte : Marius Biscuit]
Deux jours d’installation où l’on s’affaire à aller récupérer du matériel. Antoine s’occupe de la gazinière, Louis m’accompagne pour le grand tour de ramassage des percussions (merci à la Musique des Sapeurs-Pompiiers de Touraine, fidèle prêteur). A Tours, Elsa s’anime à tout coordonner : invité·es, équipes artistiques, personnel technique, bénévoles, lien avec la municipalité (merci aux agent·es de Neuvy qui facilitent comme chaque année notre implantation dans le village). Elsa donne de la tête partout ; c’est l’Hydre Royale du festival.
Un entre-deux avant le grand rush des vendredi, samedi, dimanche, le temps pour l’ensemble PTYX de répéter in-situ sa nouvelle version des Tierkreis de Stockhausen. Le Lion rôde dans le Kiosque de la Place du Mail. Jeangé et son appareil photo n’est pas loin également.
Mais le principal poumon du festival est celui qui remplira nos estomacs ! Nadine, sur le pied de bataille, a déjà pris position dès le mercredi matin pour tout agencer, avec l’aide précieuse de sa brigade sympathique et efficace. Les Suzette, Marcel, Fred, Marie-Claire, Myriam, Ninis, Véronique et toustes les autres fourniront un travail gargantuesque pour nourrir toutes les bouches pantagrueliques du festival. Au total ce sont plus de 200 repas qui seront servis, avec chaque jour des menus différents.
Un ban pour Nadine et toute l’équipe cuisine ! Aux in:entendu·es, point d’in:assouvi·es et de ventre creux.
Notons quand même quelques hics comme quand j’arrive à la fin du repas et oublie de ramener le cubis de rouge pour le premier midi du stage (désolé Ophélie pour ce hips manqué !).
Sympa, les cuisines m’ont quand même mis une part de côté. Visiblement le chenin et le cot de Denis Leroy Frères leur ont plu. Une bonne adresse, habituée du festival également.
Pour couronner le tout, quelques figures familières nous rejoignent sur les fins de journée, après un plus ou moins long voyage. Mais ça, nous en parlerons au prochain chapitre…